Communication entre nanoobjets et photoprocessus confinés au sein des polymersomes
L’étude menées par les deux équipes bordelaises des docteurs McClenaghan de l’ISM et Lecommandoux du LCPO a pour objectif de développer l’utilisation de récepteurs moléculaires capables de capturer et de libérer sous action de la lumière des espèces chimiques (ions/molécules) pouvant agir comme messagers pour établir une communication avec un site ou une molécule distants, dans des milieux confinés pseudo-biologiques.
La communication chimique entre molécule représente un enjeu majeur pour intégrer des approches biomimétiques[1] à la nanotechnologie. L’étude menées par les deux équipes bordelaises des docteurs McClenaghan de l’ISM et Lecommandoux du LCPO a pour objectif de développer l’utilisation de récepteurs moléculaires capables de capturer et de libérer sous action de la lumière des espèces chimiques (ions/molécules) pouvant agir comme messagers pour établir une communication avec un site ou une molécule distants, dans des milieux confinés pseudo-biologiques.
A terme ces processus de communication pourraient intervenir dans le développement de réseaux moléculaires ou de cellules artificielles, dans la modulation de processus cellulaires ou encore au niveau de diagnostics médicaux.
A l’issue des un an, plusieurs avancées importantes ont été effectuées dans différents domaines (deux publications sont en cours de rédaction). Les équipes des docteurs McClenaghan et Lecommandoux sont notamment parvenues à créer une nouvelle d’architecture de compartiment permettant de contenir trois types de vésicules différents -dont le suivi était rendu possible via l’émission de trois couleurs de lumière. Elles ont également réussi à guider grâce à une émission de lumière des messagers d’une vésicule à l’autre.
[1] Consiste à imiter la nature (mécanisme biologiques, organisation des écosystèmes, etc.) pour une exploitation artificielle sur des objets conçus par l'homme.
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